Visiter Minneapolis et Paisley Park

Schkopi.com vous aide à organiser votre visite de Minneapolis. Découvrez la carte interactive ci dessous, puis le résumé des principales thématiques importantes pour tout.e fan de Prince qui se respecte !

Carte interactive

Afin de faciliter son utilisation si vous êtes sur un smartphone, ou en train de vous promener dans la ville, vous trouverez ici une version de cette page optimisée pour les mobiles et ici une version sous forme d’une liste de tous les lieux

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Description

Vous réfléchissez à partir a Minneapolis, mais en dehors de Paisley Park, que pouvez vous visiter ? Voici dans les grandes lignes ce qu’il y a à voir.

Sur les traces de Purple Rain

Revoir Purple Rain avant de venir à Minneapolis, c’est comme tracer une carte secrète : la ville entière s’y reflète, parfois fidèle, parfois transformée par le temps. Arpenter aujourd’hui ces lieux, c’est marcher dans les plans du film. Le First Avenue, bien sûr, reste le cœur battant, presque inchangé, comme si la scène attendait encore son Kid. Mais au-delà de cette évidence, il y a tout un jeu de piste : des rues où il enfourche sa moto, la façade du Orpheum Theatre utilisée pour les coulisses, ou encore la Crystal Court au sein de l’IDS Center, où quelques scènes se glissent au milieu des verrières du downtown. Certains endroits ont été remodelés, d’autres semblent figés dans le temps. Pour les fans, c’est une expérience troublante : la frontière entre le décor et la réalité s’efface, et Minneapolis devient le prolongement du film lui-même.

Et si il existe bel et bien un lac Minnetonka, ce n’est pas celui où Apollonia s’est « purifiée » vous pourrez donc y plonger, nu.e (ou partiellement) , mais ce sera plus symbolique que la reproduction à l’identique de cette scène tournée en réalité a Los Angeles.

Live Music

Ce n’est un secret pour personne : Prince a souvent puisé dans les clubs de la ville pour recruter ses musiciens, et plus particulièrement au Bunker Bar & Grill. Ce bar américain typique est en effet la « maison » de l’une des plus anciennes formations locales, Dr Mambo’s Combo. Au fil des ans s’y sont succédé, pour des durées plus ou moins longues, des artistes comme Michael B, Sonny T, Kirk Johnson, Stokley Williams, Bobby Vandell, Margie Cox, Julius Collins, mais aussi Kevin Gastonguay, Petar Janjic et Yohannes Tona, qui accompagnent aujourd’hui Cory Wong. D’autres groupes se sont également produits dans ce lieu resté longtemps méconnu du de la plupart des fans, jusqu’à l’avènement d’internet : ceux qui avaient eu la chance de s’y rendre commencèrent alors à raconter ces nuits incroyables, baignées dans une atmosphère tout aussi exceptionnelle.

Minneapolis regorge de clubs et de salles de spectacle, où la musique résonne chaque soir. Certains lieux sont devenus familiers à nos oreilles parce que Prince ou des artistes qui lui sont associés s’y sont produits. C’est le cas, par exemple, du Dakota Jazz Club. D’autres restent plus confidentiels, comme The Cabooze, salle importante où le groupe Greazy Meal s’est produit chaque dimanche soir durant plusieurs années. Enfin, le Minnesota Music Café est rarement cité, bien qu’on puisse y voir régulièrement Jellybean Johnson, que ce soit au sein de The Routine ou sous son propre nom. Les murs de ce bar en témoignent d’eux-mêmes : affiches, noms et pochettes de disques d’artistes du Minneapolis Sound y forment une véritable mémoire vivante de la musique.

Murs et fresques

À Minneapolis, Prince est littéralement sur les murs. Ceux qui arpentent la ville savent qu’il ne faut pas lever les yeux bien haut pour croiser son regard. À Uptown, le visage violet peint par Rock “Cyfi” Martinez en 2016 continue de veiller sur le quartier, comme un premier cri visuel après sa disparition. Dans le North Loop, la façade du Floyd’s 99 Barbershop affiche depuis 2019 le Prince du Purple Rain Tour, signé Jonas Never – un arrêt presque obligatoire pour qui connaît le chemin du Bunkers à deux pas de là. Et puis, il y a ce géant de Downtown : la fresque monumentale réalisée par Hiero Veiga en 2022, plaquée sur le parking Ramp A, juste en face du First Avenue. Impossible de la manquer, mais les fans savent bien qu’au-delà de sa taille, c’est l’emplacement qui compte : une sorte de dialogue silencieux entre le mur et la salle qui a façonné tant de souvenirs.

Prince life (les jeunes années, et plus…)

Marcher sur les traces de Prince à Minneapolis, ce n’est pas vraiment une visite touristique. C’est plutôt un pèlerinage intime, une balade où l’on sait qu’il n’y aura pas grand-chose à voir… mais beaucoup à ressentir. L’hôpital Mt. Sinai, où il a poussé son premier cri, n’est plus qu’un souvenir, aujourd’hui transformé. Son enfance à John Hay Elementary s’est effacée des cartes, et le bâtiment de Central High School, où il a obtenu son diplôme, a disparu depuis longtemps. Même le passage par Bryant Junior High, devenu le Sabathani Community Center, relève plus de l’évocation que de l’évidence.

Et pourtant, en foulant ces endroits, on sent que la ville garde la trace. Là où les murs se sont effacés, il reste comme un souffle, une vibration que seuls les fans savent reconnaître. À l’ombre de l’ancienne cour de récré, sur le trottoir devant ce terrain vide, dans les couloirs d’une école reconvertie, on devine encore l’énergie d’un gamin qui allait bouleverser la musique.

Même l’église Park Avenue United Methodist, où il s’est marié avec Mayte Garcia, n’impressionne pas par son architecture, mais par l’intimité qu’elle suggère : on imagine la scène, la simplicité des lieux contrastant avec l’intensité de ce qu’il vivait alors.

Au fond, suivre ces traces à Minneapolis, ce n’est pas “voir des lieux” au sens touristique du terme. C’est accepter une visite presque spirituelle, jalonnée d’absences et de présences invisibles. La ville se raconte à voix basse, et il faut tendre l’oreille pour entendre ce qu’elle murmure encore de lui.

Musée et oeuvres artistiques

Il y a Minneapolis dans les rues, et il y a Minneapolis dans les musées. Pour les fans de Prince, c’est comme si la ville avait semé des éclats de violet un peu partout. On croise ainsi la Purple Raindrop, de Esther Osayande, une goutte monumentale dressée en hommage au Kid de Minneapolis, symbole discret mais vibrant de l’influence que sa musique a eue bien au-delà du Minnesota. Le Minneapolis Sound Museum, lui, garde vivante cette mémoire collective : vinyles, photos, instruments racontent comment une poignée d’artistes a redessiné les frontières de la funk et de la pop, en créant un son si spécifique.

Mais tout cela n’est qu’un prélude à ce qui attend un peu plus loin, à Chanhassen : Paisley Park. Du vivant de Prince, c’était son laboratoire secret, son refuge et son royaume. Ici, il composait, répétait, enregistrait, donnait des concerts improvisés souvent tard dans la nuit. Les murs ont vu naître des chansons, des tournées, des projets fous dont une grande partie ne sortira peut-être jamais du Vault. Pour les musiciens invités, fouler Paisley Park, c’était comme entrer dans le Sain des saints.

Depuis son décès en 2016, l’endroit s’est transformé en musée, mais il a gardé cette aura particulière : on n’y pénètre pas comme dans une simple exposition, on y marche presque sur la pointe des pieds. Les studios, la salle de concert, les espaces privés… tout semble encore habité. Les fans racontent ce silence qui enveloppe les lieux, comme si la créativité de Prince planait toujours au-dessus des visiteurs. Venir ici, ce n’est pas seulement voir des objets, c’est ressentir une présence.

Et puis il y a tout ce qui se construit autour : expositions temporaires, initiatives artistiques, hommages annuels (Celebration). Paisley Park n’est pas un mausolée figé ; c’est devenu un cœur battant pour ceux qui continuent de faire vivre sa musique. Pour beaucoup, cette visite est l’aboutissement du pèlerinage : après avoir vu les murs peints, les rues du film Purple Rain, les souvenirs épars, on entre enfin dans le sanctuaire.

Si vous souhaitez en savoir plus sur Paisley Park et Les Celebrations vous pouvez vous référer aux articles suivants :

Shopping

On ne quitte pas ces lieux sans emporter un peu de Prince avec soi. Que ce soit quelques goodies, des t-shirts, ou des objets estampillés du célèbre Symbol, de plus ou moins bon gout… chaque fan y trouve son petit trésor. A noter que même sans visiter Paisley Park, la boutique reste accessible, et il ne faut surtout pas manquer le Prince Store de l’aéroport, un passage obligé pour prolonger l’expérience avant de prendre l’avion.

En ville, Electric Fetus n’est pas qu’un simple disquaire : t-shirts, magnets, livres, encens… ils savent que les fans font de ce lieu un incontournable. Et puis, parmi les disquaires des Twin Cities, certains se détachent par leur charme unique. Cheapo est l’un des plus grands, un vrai paradis pour les collectionneurs. Quant à l’original HiFi Hair and Records, il mérite le détour pour son concept atypique : en plus d’y dénicher quelques vinyles, on peut se faire coiffer.

Chaque achat devient alors un petit rituel, un moyen de ramener un fragment de Minneapolis et de Prince chez soi, comme un souvenir tangible d’une ville où la musique ne cesse jamais de vibrer.

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