Le monde de la musique pleure aujourd’hui D’Angelo, né Michael Eugene Archer, s’est éteint le 14 octobre 2025, à 51 ans, des suites d’un cancer du pancréas. Une disparition qui laisse un vide immense dans le paysage de la neo-soul et du funk moderne.
Dès Brown Sugar (1995), son premier album, D’Angelo trace une ligne singulière : un son chaud, où se croisent gospel, R&B et groove organique. Cinq ans plus tard, il pousse cette alchimie à son sommet avec Voodoo. Sorti en 2000, ce disque culte mêle spiritualité et sensualité, porté par une tournée légendaire.
Sur scène, il est entouré du collectif The Soultronics, où figure parmi les choristes une voix familière aux fans de Prince : Shelby J. Avant d’intégrer plus tard le New Power Generation, elle apporte déjà son énergie flamboyante au Voodoo Tour de D’Angelo.
L’influence de Prince a toujours plané sur l’univers de D’Angelo. On se souvient de sa reprise de She’s Always in My Hair pour la B.O. de Scream 2, ou de son Sometimes It Snows in April après le décès de l’artiste. Il a aussi collaboré avec plusieurs musiciens issus du cercle de Minneapolis, comme Jesse Johnson ou Eric Leeds.
Aujourd’hui, D’Angelo disparaît, mais sa musique continue de vibrer. Et pour ceux qui ont eu la chance de le voir sur scène, ou qui découvrent ses disques, une évidence demeure : D’Angelo n’était pas seulement un chanteur mais une véritable icone d’un genre dont il demeurera le plus digne représentant, et restera à jamais une légende de la soul et du funk.






























